Architecte aquarelliste formé à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris entre 1899 et 1905, Henri de Bosset marque la vie artistique neuchâteloise de la première moitié du XXe siècle. Sur le plan professionnel, il signe les plans de nombreuses villas et d’immeubles locatifs à caractère ouvrier aujourd’hui mis à l’inventaire. Comme artiste, il laisse un oeuvre aquarellé d’une grande sensibilité qui met en avant des sites d’ailleurs (Egypte, Grèce, Afrique du Nord, Italie), de Suisse (Tessin, Valais, Suisse centrale) mais surtout d’ici où il se cantonne à immortaliser sur du Whatman le lac, ses rives et les environs du Bied, sa propriété de Colombier.

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"Mon grand-père quittait souvent sa maison en fin de journée avec sa besace en canevas. Dedans il y avait du papier à grain, un petit flacon d'eau, une boîte de dix couleurs, un gobelet qu'il se fixait sur son côté, son pinceau préféré, large comme un crayon, pointu et fait de fins poils de martre, une éponge naturelle pour humidifier le papier, composer des fondus ou effacer. Il avait aussi un crayon pour tracer ses esquisses sur le papier mais surtout pour déterminer les proportions des objets. Un trépied pliable, un parasol, un chapeau, un pantalon de gold en tweed vert ou brun."

Louis-Philippe de Bosset

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Ce livre consacré à Henri de Bosset est le premier de la nouvelle collection "Les Trésors de mon Pays" des Editions du Griffon, en continuité avec la célèbre série, presque éponyme initiée par Marcel Joray en 1954 et riche de 167 titres.